Face aux injustices, bloquons l’intolérance!

Alors que l’inflation, la crise du logement et l’endettement pèsent lourdement sur les ménages québécois – et en particulier sur les plus vulnérables -, il est temps d’adopter des mesures concrètes pour soutenir ceux et celles qui peinent à joindre les deux bouts. Un autre phénomène inquiétant prend de l’ampleur et divise la société : la montée de l’intolérance et la recherche de responsables de cette crise (et pire encore : son encouragement par les responsables politiques).

Lutter contre l'intolérance

L’ACEF de l’Est était présente le 20 février aux côtés du Front régional d’action communautaire autonome (FRACA) de Montréal et d’autres organismes pour dénoncer la place grandissante des discours empreints d’intolérance dans l’espace public et au sein du gouvernement du Québec.

« Il était inacceptable que les élu.e.s se déresponsabilisent des différentes crises en blâmant les personnes les plus touchées comme les personnes migrantes, les personnes sans domicile fixe qui vivent dehors en plein hiver et celles aux prises avec des dépendances », a déclaré Maud Provost, porte-parole du FRACA.

Crédit photo : FRACA Montréal

L’évènement visait à exposer les nombreux obstacles politiques qui nuisent au travail des organismes communautaires, qui ne parviennent plus à répondre aux besoins criants des personnes en situation de précarité.

Le FRACA a exigé un réinvestissement massif dans le filet social, notamment à travers des politiques garantissant et notamment :

  • Un accès réel à un logement abordable.
  • Un revenu décent permettant de combler ses besoins essentiels.
  • Des soins et services de santé gratuits pour toutes et tous.

Une crise financière et sociale sans précédent

Au Québec, la montée en flèche des taux d’intérêt et la flambée du coût de la vie plongent de plus en plus de ménages dans l’instabilité financière. L’ACEF de l’Est, qui accompagne au quotidien des personnes en difficulté avec leurs finances personnelles, continue à constater une hausse alarmante des demandes d’aide.

En parallèle, la crise du logement exacerbe les inégalités. Dans plusieurs quartiers, les loyers sont devenus inaccessibles, forçant de nombreuses personnes à choisir entre se loger, se nourrir ou payer leurs factures.

Cette précarisation entraîne :

  • Une explosion des demandes d’aide alimentaire.
  • Une augmentation des évictions et des déménagements forcés.
  • Un impact direct sur la santé mentale des familles et des individus.

Soutenir les plus vulnérables, c’est soutenir toute la société

Aider les personnes en situation financière précaire, ce n’est pas seulement un geste de solidarité : c’est un choix de société. Lorsqu’une personne retrouve une stabilité financière et un logement décent, c’est l’ensemble de la collectivité qui en bénéficie. L’ACEF de l’Est continue de se mobiliser et élever sa voix pour le développement d’une société plus juste.