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Recourir à un prêt étudiant est souvent présenté comme une opportunité offrant l’accès à une éducation de qualité.
Cela donne aux futurs diplômé.e.s la possibilité de poursuivre la carrière à laquelle ils ou elles aspirent.
Toutefois, cet engagement financier peut représenter un défi financier significatif et particulièrement pour les femmes et pour leur autonomie financière.
Qu’il s’agisse de prêts étudiants, de cartes de crédit ou d’autres formes d’emprunts, ces dettes peuvent devenir un fardeau non négligeable dans la vie économique et l’indépendance des femmes. Pour mieux se préparer, il est essentiel de reconnaître les conséquences qu’une dette étudiante peut engendrer.
Les dettes peuvent restreindre les choix de carrière, forçant les femmes à décider en fonction de la nécessité de rembourser un prêt plutôt que de poursuivre leurs réelles aspirations professionnelles. Elles entraînent des répercussions sur l’épargne, l’investissement, générant des conséquences à long terme sur le patrimoine financier. Les impacts sur le stress et le bien-être mental sont également à prendre en considération. Elles peuvent devenir un obstacle à l’accès à des crédits futurs, comme l’achat de biens immobiliers ou autres. Les dettes limitent souvent la capacité des femmes à bâtir un héritage financier pour leurs enfants.
Stratégies pour renforcer l’autonomie financière: pour surmonter ces défis, les femmes doivent adopter une approche proactive, cela veut dire une éducation financière approfondie, une gestion budgétaire prudente et des stratégies de remboursement intelligentes.
C’est en étant proactives sur leur avenir financier que les femmes peuvent surmonter les défis liés aux dettes étudiantes et renforcer leur autonomie financière.
Cet article a été écrit par Anath Barwane, formatrice en éducation financière à l’ACEF de l’Est de Montréal.
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