Chaque année depuis 1997, des millions de personnes à travers le monde célèbre la journée mondiale sans voiture. Cette journée du 22 septembre est bien plus qu’une simple pause dans l’utilisation des véhicules à moteur ; c’est une prise de conscience du couts social de la voiture, des défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés et sur les solutions durables que nous devons adopter.
Selon une étude de HEC Montréal piloté par David Benatia[1], chaque année, il en coute pour les Québécois et québécoises 15 250$ pour chaque voiture qui roule à Montréal. C’est le coût social le plus élevé de tous les moyens de transports disponibles [2].
Les avantages de la Journée sans voiture
L’un des principaux avantages de cette journée est la réduction significative de la pollution atmosphérique. Les émissions de dioxyde de carbone et d’autres gaz nocifs diminuent drastiquement lorsque les voitures sont laissées au garage. Cela contribue à améliorer la qualité de l’air et à réduire les risques de maladies respiratoires chez les populations urbaines. Il est aussi à noter que la diminution de voitures sur les routes permet d’augmenter la sécurité des piétons et des cyclistes tout en réduisant la pression sur notre budget.
Un impact positif sur l’environnement
En réduisant l’utilisation des voitures, nous contribuons également à la préservation de l’environnement. Moins de voitures sur les routes signifie moins de congestion, moins de bruit et une diminution de la demande en infrastructures routières. Cela ouvre la voie à des initiatives urbaines plus durables telles que la création de pistes cyclables, l’expansion des zones piétonnes et l’amélioration des réseaux de transports publics.
La journée mondiale sans voiture est bien plus qu’une pause dans notre routine quotidienne; c’est une déclaration d’intention pour un avenir plus vert et plus durable. En sensibilisant à l’impact de nos choix de transport, nous pouvons collectivement œuvrer vers des villes plus propres, plus sûres et plus vivables
Chaque petit pas compte, et c’est en travaillant ensemble que nous pourrons construire un avenir où les voitures ne seront plus seulement absentes pour une seule journée dans l’année et ou les villes seront construite à l’échelle humaine, pour les humains.
[1] https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-06-09/etude-de-hec/la-voiture-mode-de-transport-le-plus-onereux.php
[2] https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/ca-nous-regarde/segments/rattrapage/1802997/quel-est-cout-un-vehicule-pour-societe-reportage-phileas-authier
